Le test ADN permet de savoir si le père est réellement le père biologique de l’enfant à naître. Il peut être fait avant la naissance d’un enfant et ne requiert pas l’intervention du gynécologue lors du prélèvement d’un échantillon. S’il est conseillé d’attendre la 9ème semaine de grossesse pour effectuer un test prénatal, cela est dans le but de protéger au maximum le fœtus.
Les risques pour les femmes enceintes
En règle général, une mère peut effectuer une expertise génétique avant son accouchement afin de déceler d’éventuelles anomalies ou malformations non détectées lors de l’échographie. C’est le cas de la trisomie par exemple.
Mais aujourd’hui, de nombreuses femmes effectuent un test de paternité prénatal pour mettre en exergue un éventuel lien de filiation. Jusqu’à récemment, cela nécessitait le prélèvement du liquide amniotique via l’amniocentèse ou le prélèvement de villosités choriales. Pourtant ces techniques comportent des risques mère-enfant.
Le test adn de paternité prénatal non invasif est la méthode la plus adaptée. Il ne comporte aucun risque de fausse couche pour la mère et l’enfant et ne requiert qu’une prise de sang.
A quel moment faire un test de paternité prénatal ?
Il est possible de lancer une action en recherche de paternité à tout moment pour les femmes enceintes. Toutefois, pour réaliser un test, il est conseillé d’attendre la 8ème semaine d’aménorrhée ou la 6ème de grossesse à partir de la date de fécondation. Avant cela, il n’y a pas suffisamment de cellules fœtales et il ne sera pas possible de faire une étude adn.
Il y a deux résultats possibles à la suite de ce test :
- La paternité est confirmée avec une probabilité qui dépasse 99.9%. Les marqueurs génétiques sont suffisamment similaires pour affirmer un lien de parenté.
- La paternité est exclue: il n’y a pas beaucoup de similitudes entre les marqueurs.
Vous retrouverez les informations nécessaires sur le test de paternité enceinte chez les labos agréés.
Le test de paternité dans le but de contester ou d’établir un lien de filiation
Etablir la filiation est important car il permet de mettre en avant un lien de parenté entre le père présumé et son enfant. L’action en recherche de paternité, ordonnée par le Tribunal de Grande Instance, permettra ainsi de statuer sur les diverses conditions de l’exercice de l’autorité parentale, la contribution du père à l’entretien et l’éducation des enfants ou encore l’attribution de son nom sur l’état-civil ou l’acte de naissance.
Ce type de test de paternité enceinte permet aussi d’avoir ou de supprimer des subsides ayant eu des relations avec la mère lors de la conception. Il s’agit de la pension alimentaire remise à un enfant dont le père supposé n’a pas reconnu la filiation.
Le consentement du père supposé avant le test adn
Ce type de tests adn prénatal est semblable à une procédure judiciaire. L’avocat ou encore la mère et même le père, saisira le TGI. Le père supposé doit être consentant et doit faire une déclaration écrite. En dehors de ces dispositions, le test de comparaison des marqueurs génétiques sera illégal.
Si la personne qui se veut être le père refuse de faire un test, cela sera considéré comme un aveu de paternité.
Mais qui peut demander à faire un test adn ?
Si dans la plupart des pays européens, le recours à un test adn est fréquent pour en savoir plus sur ses prédispositions génétiques ou le père de son enfant, en France, la législation est complexe. Seul un magistrat du TGI peut demander ce genre d’examen. Le test peut être demandé par :
- La mère durant sa grossesse ou si l’enfant est encore mineur ;
- L’enfant lui-même, mais à condition qu’il ait moins de 28 ans ;
- Les héritiers, si le père est présumé décédé.