L’hypothyroïdie est une maladie causée par la faible production thyroïdienne. Bien qu’elle soit incurable, il est possible de contrôler et de stabiliser l’état des patients qui en souffrent. Cependant, la forme sévère de la maladie présente des risques très élevés. Ce guide présente les risques d’une hypothyroïdie sévère.
Quels sont les signes d’une hypothyroïdie ?
Les livres de médecine fournissent de précieuses informations sur cette maladie. Déjà, vous devez savoir que dans le processus normal du fonctionnement du corps humain, la thyroïde joue un rôle important. En effet, cette glande assure la production d’hormones. Ces dernières dont la levothyroxine participe à un grand nombre de fonctions vitales. Il s’agit entre autres de :
- la reproduction,
- le métabolisme,
- la croissance…
Lorsque la production d’hormone diminue, on parle d’hypothyroïdie. Elle se manifeste par une fatigue générale, la sensation de froid et un ralentissement de la croissance. On assiste également à une chute de cheveux, à des troubles métaboliques, à un dysfonctionnement des organes reproductifs et à des troubles cardiaques. Par ailleurs, nous devons souligner que ces symptômes ne sont pas tous présents chez tous les patients. Ainsi, un patient peut avoir un seul de ces symptômes et souffrir de la maladie.
Les risques d’une hypothyroïdie sévère.
L’hypothyroïdie est une maladie auto-immune. Autrement dit, le corps combat la thyroïde en la considérant comme un antigène étranger. Pour diagnostiquer cliniquement cette pathologie, on procède à la mesure du TSH. C’est un indicateur de la production de substances thyroïdiennes. Pour un taux TSH situé entre 0,4 et 4 mUI/L, la production thyroïdienne est normale. Cependant, si la valeur de la TSH excède 4mUI/L, il s’agit là d’une hypothyroïdie.
Lorsque l’hypothyroïdie n’est pas vite diagnostiquée, elle se développe et tend vers une forme dangereuse et sévère connue sous le nom de myxœdème. À cette étape, la production d’hormones est presque nulle. Les manifestations sont plus accrues et le patient se sent de plus en plus mal. Il en résulte une perte de connaissance ou un état comateux. Cependant, l’hypothyroïdie ne constitue en rien un signe avant-coureur ou un indicateur du cancer de la thyroïde.
Comment soigner une hypothyroïdie ?
Déjà, vous devez savoir que le spécialiste de la médecine qui s’occupe des maladies à connotation hormonale est l’endocrinologue. Par ailleurs, en ce qui la concerne, l’hypothyroïdie ne se guérit pas. Cependant, lorsqu’elle est détectée à temps, on souffre moins. Pour le traitement d’une hypothyroïdie naissante, le médecin préconisera une consommation d’aliments riches en protéines animales comme le poisson. Une activité physique régulière et un régime alimentaire pour perdre en poids sont également nécessaires.
Toutefois, s’il s’agit d’un cas d’hypothyroïdie avancée, il faut bien plus qu’un changement des habitudes alimentaires et du sport. La solution pour le traitement réside en la prise d’hormones thyroïdiennes de synthèse. Ces hormones compensent la baisse d’hormones due à la maladie. Ces hormones sous forme de gélules sont prises par voie orale.
L’hyperthyroïdie sévère entraîne une perte de connaissance et plonge l’individu dans un coma. Son traitement est permanent et extrêmement coûteux. Il est vivement conseillé de consulter un endocrinologue dès les premiers signes.