Devenir aidant familial est une décision lourde de sens et de responsabilités. En France, nombreux sont ceux qui prennent soin d’un proche âgé, malade ou en situation de handicap. Cette tâche essentielle et noble s’avère sur le long terme, exigeante et complexe. Cet article a pour objectif de vous guider dans la compréhension de ce rôle, de déterminer si vous êtes en mesure de l’embrasser, puis d’aborder en toute honnêteté les difficultés rencontrées et les aspects positifs d’un rôle d’aidant familial.
Qu’est-ce qu’un aidant familial ?
Un aidant familial est une personne qui apporte une aide régulière à un proche dépendant pour les activités de la vie quotidienne. Cette aide peut être physique, psychologique, sociale, ou économique.
Les aidants sont fréquents pour les personnes âgées, mais pas seulement. Une personne en situation de handicap ou qui est en convalescence après un problème médical a également droit à un aidant familial.
Comme son nom l’indique, l’aidant familial n’est pas un professionnel de santé. Il s’agit d’un membre de la famille ou d’un ami proche.
Toutefois, comme nous allons le voir juste après, le rôle est difficile. Un aidant familial a donc tout intérêt à bien évaluer les difficultés avant d’accepter cette mission, et peut aussi demander de l’aide permanente ou temporaire.
Des sociétés comme Amelis qui sont spécialisées dans l’aide à domicile deviennent alors des alliés très importants. Contactez la société ou découvrez leurs offres sur leur site web pour aller plus loin et comprendre comment elle peut vous assister au quotidien.
Les défis à relever pour devenir un aidant familial
Pour devenir un aidant familial, vous devez être prêt à relever des défis psychologiques, à bien gérer votre temps, à posséder le matériel adéquat et à budgétiser vos besoins.
Les défis psychologiques
Être aidant familial est psychologiquement exigeant. Il est fréquent de ressentir de la frustration, de la fatigue, voire un sentiment de solitude. La charge émotionnelle peut être lourde, surtout si la maladie du proche est dégénérative et implique un déclin progressif.
Il n’est pas facile de voir une personne que l’on aime en difficulté. Sans formation, accepter la condition et garder un état d’esprit positif n’est pas simple.
La gestion du temps
Le temps consacré aux soins est considérable et peut entrer en conflit avec d’autres obligations personnelles et professionnelles. Il est crucial de bien gérer son emploi du temps pour ne pas s’épuiser et maintenir un équilibre entre les soins, le travail, et la vie personnelle.
De plus, vous devez bien estimer l’impact sur votre vie de famille. Le mieux est parfois d’impliquer toute la famille pour obtenir de l’aide, de l’écoute et une meilleure compréhension de votre rôle.
Les aspects matériels
Les soins à domicile nécessitent souvent des adaptations du logement, ce qui peut représenter un coût élevé. Il faut parfois investir dans du matériel spécifique pour l’assistance quotidienne et des appareils comme un lit médical ou un monte-escalier sont onéreux.
Des travaux dans la maison sont quelques fois nécessaires pour adapter l’habitation à la situation de la personne.
Les enjeux financiers
Prendre soin d’un proche peut aussi avoir des implications financières directes, notamment si l’aidant doit réduire ses heures de travail ou cesser de travailler.
En France, des aides financières sont disponibles, mais elles peuvent être insuffisantes ou complexes à obtenir. Faites vos calculs pour ne pas être surpris.
Essayez de vous informer sur les aides le plus tôt possible, car il y a toujours un délai entre la demande et son octroi.
Les avantages du rôle d’aidant familial
Malgré les défis, être aidant familial comporte des avantages significatifs. Cela renforce souvent les liens familiaux et apporte une satisfaction personnelle immense de pouvoir aider concrètement un être cher.
Cela peut aussi être une occasion d’apprendre de nouvelles compétences pratiques et de résilience émotionnelle.
N’oubliez pas que les aidants familiaux ne sont pas seuls. En France, plusieurs structures offrent du soutien et des conseils.
Les aides se font sous forme de services à domicile, de soutien psychologique, de conseils juridiques et financiers, ou de répit pour l’aidant. La Croix-Rouge propose également une formation pour mieux remplir ce rôle.
Enfin, il est possible de se rendre dans des lieux d’information comme le CLIC, la MDPH et le CCAS. Les médecins de famille ont parfois de très bons conseils en amont et pendant votre rôle d’aidant familial.
Comment savoir si vous avez les qualités pour être un aidant familial ?
Faites un bilan honnête de votre profil et de votre situation pour décider de votre capacité à assumer ce rôle. Il n’y a aucune honte à avoir, que ce soit de quitter un bon emploi pour prendre soin d’un parent ou de se rendre compte que vous n’avez pas les qualités pour bien effectuer la mission.
- Considérez votre santé physique et mentale, votre situation professionnelle, et vos autres responsabilités. Pouvez-vous y intégrer les soins nécessaires sans vous épuiser ?
- Parlez à des professionnels de santé et des travailleurs sociaux qui peuvent vous donner une perspective réaliste des besoins de votre proche et des soutiens disponibles.
- Rencontrez d’autres aidants pour obtenir des conseils précieux et une aide morale. Écoutez les expériences d’autres personnes dans la même situation afin de mieux anticiper les défis et les joies de ce rôle.
- Calculez les coûts matériels et financiers de la fonction pour voir si c’est viable sans compromettre votre santé financière.
- Évaluez si vous pouvez vous occuper de quelqu’un d’autre tout en prenant soin de vous. La capacité à se ressourcer et à maintenir une vie équilibrée est cruciale.
Devenir aidant familial est une démarche profonde qui change la vie. Elle nécessite engagement, résilience, et amour. En évaluant soigneusement les défis et les récompenses, vous pourrez prendre une décision éclairée.
Comme dit plus haut dans cet article, le recours à des sociétés d’aide à domicile permet un parfait mélange, entre les tâches que vous effectuez et celles que vous déléguez. Vous pouvez soit débuter en déléguant un maximum, soit en ne déléguant rien, puis au fur et à mesure des jours, vous ajustez pour obtenir le rythme idéal.
Rien de bénéfique ne sortirait d’une situation où vous êtes épuisé. Vous en pâtirez et votre proche ne profiterait pas de la présence d’une personne heureuse et apte à l’assister au quotidien.