
Le BDSM demeure encore une pratique très genrée en France. En effet, les hommes sont davantage adeptes du fétichisme au lit par rapport aux femmes. Comptez effectivement 68 % d’hommes contre 16 % de femmes. Le concept repose notamment sur « la domination et la soumission ». Découvrez en quoi cela consiste.
BDSM, domination, soumission : tout savoir sur ces termes
Pour rappel, le signe BDSM se traduit par « Bondage, Domination, Soumission, Sadomasochisme ». Il s’agit de pratiques sexuelles où la douleur, l’humiliation érotique ou encore la contrainte contribuent au plaisir. Attention, un contrat lie les deux parties : le pôle dominant et le pôle dominé. Vous pouvez notamment prendre exemple sur Christian Grey et Anastasia Steele qui pratiquent le BDSM soft dans la saga « Cinquante nuances de Grey ».
Le film a d’ailleurs inspiré de nombreux adeptes. À noter que les rôles de dominants et de soumis sont attribués au préalable. Ces deux personnes doivent se conformer à leur rôle. D’un côté, le dominant qui impose les pratiques érotiques et sexuelles. D’un autre côté, le soumis qui subit les humiliations. Dans tous les cas, la domination n’a pas lieu d’être sans la soumission. Le dominant décide comment satisfaire son partenaire. Le terme de soumission rime avec le lâcher-prise, y compris la charge mentale. Le ou la soumise ne contrôle plus rien.
Comment trouver une dominatrice ou une soumise ?
Comme le montre le site maitresse-sm.com, plateforme où il est possible de trouver des maîtresses SM, le rôle du dominant n’est pas réservé aux hommes dans le cadre du BDSM. En somme, il n’est pas toujours évident de trouver une personne adepte de domination-soumission, d’où la nécessité de se rendre sur les bons sites web. Privilégiez les plateformes qui permettent de rencontrer des dominants ou soumis de votre région. Comptez également sur les réseaux sociaux, sur les forums ainsi que sur les communautés en ligne pour trouver un partenaire consentant.
De votre côté, optimisez vos chances de trouver un partenaire BDSM en postant la bonne photo. Inscrivez-vous sur les sites de fétichisme et peaufinez votre profil. Il est d’usage de poster des photos alternatives où le visage n’est pas dévoilé. En revanche, les parties du corps les plus avantageuses sont mises en avant (seins, fesses, lèvres…). Les photos de nu sont particulièrement déconseillées, car, contre toute attente, les adeptes de BDSM ne sont pas friands de vulgarité. Oubliez les photos de vos organes génitaux.
En outre, les soirées BDSM très privées sont des occasions pour trouver un partenaire BDSM. Il existe également des soirées mixtes fétichisme/BDSM qui permettent d’échanger avec des dominants solitaires ou des soumises en quête de leur maître. Ces évènements visent surtout à informer et à conseiller les aspirants.
Dernièrement, des conventions ont réuni des millions de participants. C’est le cas notamment du « Shibari Con » qui s’est tenu à Chicago ainsi que de la « Black Rose » qui a été organisée à Washington. Les passionnés, les novices et les experts y débattent des pratiques relatives au BDSM. Bref, les évènements BDSM vous permettent d’échanger avec les personnes fétichistes de tous horizons.